Contribuer au développement des villes intelligentes tout en investissant dans la transition énergétique : tel est le pari de Tec Forge , fondée par Sara Rabib, une jeune diplômée en génie industriel de l’ENSA d’Agadir.
“Notre offre de valeur se concentre sur le développement d’une solution intelligente basée sur l’Internet des Objets (IoT), destinée à optimiser la gestion de la consommation énergétique, avec une attention particulière portée à l’éclairage public”, précise-t-elle..
Le positionnement stratégique de cette startup, fondée en 2021, repose sur un constat essentiel : au Maroc, l’éclairage public représente le deuxième poste budgétaire après la masse salariale et le principal poste de dépenses énergétiques des communes. Avec 30 % à 40 % de la consommation énergétique locale à son actif, il constitue un levier incontournable pour atteindre les objectifs de transition énergétique.
Baptisée “LumenParse”, Tec Forge a développé une plateforme technologique couvrant la gestion de la facturation, la gestion patrimoniale, ainsi que la télésurveillance à distance et le monitoring d’énergie grâce aux technologies IoT. “L’objectif est de permettre une optimisation avancée de l’éclairage public sur le plan énergétique et opérationnel, avec un contrôle efficace en temps réel”, ajoute Sara Rabib.
Tec Forge travaille avec plusieurs acteurs clés pour déployer ses solutions, en collaborant avec les communes, les gestionnaires de réseaux et de régies, ainsi qu’avec les prestataires responsables de la maintenance et de l’exploitation des infrastructures d’éclairage public.
Le modèle de croissance et de développement de Tec Forge à long terme repose sur deux leviers majeurs dans le domaine de l’efficacité énergétique. Le premier est le Programme national d’éclairage public 2020-2040, élaboré par le ministère de l’Intérieur, qui vise à améliorer la performance énergétique du réseau d’éclairage public en réduisant de 40 % la consommation électrique d’ici dix ans, avec un objectif de 60 % de réduction à long terme.
Le second levier s’appuie sur le “Projet d’appui à l’efficacité énergétique au Maroc (PEEM)”, piloté par la GIZ, l’agence de coopération allemande. Ce projet vise à réduire la consommation d’énergies non renouvelables dans plusieurs secteurs stratégiques, notamment le bâtiment, l’industrie et l’éclairage public.
Technopark : un écosystème de soutien à l’innovation
La société de gestion de Technopark (MITC) est une structure de gestion privée qui compte dans son tour de table l’Etat marocain et des banques privées et publiques. Les entreprises accueillies dans les différentes Technoparks (Casablanca, Rabat, Tanger, Agadir, Essaouira) réalisent un chiffre d’affaires annuel cumulé de plus d’un milliard de dirhams et emploient plus de 3000 salariés qualifiés. En 2024, la stratégie d’expansion régionale prévoit l’ouverture de trois prochains Technoparks : Fès, Oujda et Tiznit.
Depuis l’inauguration du premier Technopark à Casablanca en 2000 et à date d’aujourd’hui, le MITC a accompagné plus de 3500 startups et a contribué à la création de plus de 15.000 emplois directs et indirects dans des domaines innovants, notamment le digital, les énergies renouvelables et les industries culturelles et créatives.
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