Une démarche “irresponsable, maladroite, irréfléchie”. Le communiqué du ministère des Affaires étrangères (MAE) adressé à Salaheddine Mezouar n’est pas pour ainsi dire un modèle de diplomatie. Le désormais ex-patron de la CGEM s’est vu contraint de démissionner à la suite d’une participation malheureuse, samedi dernier, au World Policy Conference 2019 (WPC) de Marrakech. Son tort: avoir “cru devoir” commenter la situation algérienne, dénonce le ministère des Affaires étrangères. Une intervention en contradiction avec la position marocaine de non-ingérence dans les affaires du voisin depuis l’éclatement du Hirak populaire, le 22…