La réunion intervient quelques semaines après le changement de la position espagnole en faveur du plan marocain d’autonomie. Ainsi, Madrid considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme « la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend » autour du Sahara marocain.
En janvier dernier, l’Allemagne a également considéré le plan d’autonomie comme un « effort sérieux et crédible du Maroc et comme une bonne base pour parvenir à un accord » à ce différend régional.
De leur côté, les Philippines ont qualifié de « bonne base » le plan d’autonomie pour résoudre le conflit. Cette position a été exprimée par le ministre philippin des Affaires étrangères, Teodoro Locsin Jr., lors d’une visite qu’il a effectuée au Maroc en mars dernier.
La conjoncture internationale est également marquée par l’ouverture de 25 consulats généraux de pays arabes, africains et d’Amérique dans les villes de Laâyoune et Dakhla.
La dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, qui a prolongé d’un an le mandat de la MINURSO (31 octobre 2022), a conforté et confirmé le continuum du processus des tables rondes avec ses modalités et avec ses quatre participants – le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le Polisario – en tant que seul et unique cadre pour le règlement du conflit régional autour du Sahara.
(avec MAP)