Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a affirmé le 21 janvier, lors d’une conférence de presse tenue au siège de l’ONU, que la tournée effectuée par Staffan de Mistura dans la région était “très positive”.
Guterres a ensuite insisté sur “l’obligation de résoudre ce problème qui dure depuis très longtemps”. Une solution indispensable, selon le SG de l’ONU, pour “mettre fin à certains phénomènes propagés dans la région du Sahel, notamment le terrorisme”.
Le secrétaire général de l’ONU a également appelé les parties prenantes au conflit à plus de dialogue pour pouvoir parvenir à une solution définitive. “Il est dans l’intérêt de tout le monde de résoudre une fois pour toutes la question du Sahara (…). Il est temps pour les parties de comprendre le besoin pour un dialogue qui tend à aboutir à une solution et non pas à maintenir un processus non défini”, a-t-il affirmé.
À noter que la résolution n° 2602, adoptée par le Conseil de sécurité en octobre dernier, a considéré l’Algérie comme partie prenante au conflit du Sahara et l’a appelée à prendre part aux négociations.
En commentaire à cette résolution, le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, avait confirmé que l’Algérie, mentionnée cinq fois dans le texte indiqué, était autant responsable de ce dossier que le Maroc, confirmant qu’Alger était invitée à s’engager dans le processus politique jusqu’à son aboutissement.
Pour rappel, l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura, a tenu la semaine dernière des réunions avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidents à l’étranger, Nasser Bourita, avec le président de la Mauritanie, Mohammed Oueld El Ghazouani, avec l’Envoyé spécial algérien chargé de la question du Sahara et des pays du Maghreb, Amar Belani, ainsi qu’avec les représentants du front Polisario.