Un diesel à 15 dirhams et un super sans plomb à 18 dirhams. Terrifiant ! Les chiffres font mal et semblent provenir d’une dystopie. Pourtant, c’est bel et bien de réalité que l’on parle. Une réalité que les Marocains subissent avec calme et stoïcisme. Mais stoïcisme n’est peut-être pas le bon mot. C’est sans doute d’héroïsme qu’il faut parler. Il est pénible, en effet, d’imaginer les arbitrages cruels auxquels sont confrontées les classes moyennes et populaires, les choix difficiles qu’il faut opérer lorsque le poste transport rogne sur les postes…