Université de Settat : la présidente Khadija Essafi limogée par le ministre Abdellatif Miraoui

Le ministre de l’Enseignement supérieur Abdellatif Miraoui a écarté Khadija Essafi de la présidence de l’Université Hassan Ier de Settat, apprend-on d’une source au sein du ministère.

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Khadija Essafi, présidente de l'Université Hassan Ier de Settat, le 27 novembre 2019. Crédit: MAP

La présidente de l’Université Hassan Ier de Settat, Khadija Essafi, a été limogée sur décision du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation. Selon une source au sein du ministère contactée par TelQuel, la décision de Abdellatif Miraoui s’est fondée sur un rapport de l’inspection générale du ministère envoyé au chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.

Notre source n’a cependant ni confirmé ni écarté la possibilité que le scandale “Sexe contre bonnes notes” soit à l’origine du départ de la présidente de l’université. Selon nos confrères de SNRT News, Abdellatif Miraoui a tenu plusieurs réunions avec Khadija Essafi depuis l’éclatement de scandales de harcèlement sexuel au sein de son université, lui exprimant son mécontentement et exigeant de faire preuve de fermeté et de bonne gestion.

D’après le site arabophone Hespress, le ministre de l’Enseignement supérieur a nommé le doyen de la faculté d’économie et de gestion de Settat, Jamal Zahi, nouveau président par intérim de l’Université Hassan Ier.

L’Université de Settat a également fait couler de l’encre récemment suite à une affaire d’“Argent contre bonnes notes”, comme le rapportent certains médias nationaux. Ce dossier fait l’objet d’une enquête menée par la Brigade nationale de police judiciaire, et deux personnes sont poursuivies en état de détention provisoire.

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