La direction de la prison Ain Sebaâ 1 assure que l’état de santé de Soulaimane Raissouni est “normal”

Selon la direction de la prison locale Ain Sebaâ 1, l’état de santé du détenu Soulaimane Raissouni est normal, “contrairement aux allégations dénuées de tout fondement” de son épouse.

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Le journaliste Soulaimane Raissouni (au centre) a attendu 8 mois en détention préventive avant de connaître la date de son procès. Crédit: Rachid Tniouni / TelQuel

Dans une mise au point en réaction aux déclarations de l’épouse du détenu à certains sites électroniques et dans des publications diffusées sur les réseaux sociaux, la prison locale Ain Sebaâ 1 indique que le détenu est soumis à une surveillance médicale quotidienne et à des examens médicaux afin de contrôler les indicateurs de son état de santé.

Celui-ci serait “normal” d’après la direction de la prison, et ce “contrairement aux allégations dénuées de tout fondement” véhiculées par sa femme. Kholoud Mokhtari avait en effet tiré la sonnette d’alarme quant au risque de décès de son époux en grève de la faim.

Plus de 50 jours de grève de la faim

L’établissement pénitentiaire, dans le cadre du contrôle de la visite familiale en vertu de l’article 77 de la loi n°23/98 relative à l’organisation et au fonctionnement des centres pénitentiaires, a appris que sa famille n’avait pas tenté de convaincre le détenu de mettre fin à sa grève de la faim, mais l’avait encouragé et incité à la poursuivre, faisant fi des répercussions néfastes que cette grève pourrait avoir sur sa santé, ajoute la mise au point.

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La direction de la prison locale fait observer que contrairement aux allégations de l’épouse, selon lesquelles le détenu n’a pas pu porter son fils, il a été constaté lors de cette visite qui a duré près d’une heure, que l’intéressé a porté de façon normale son enfant dans ses bras.

De même source, on précise que le détenu se déplaçait de manière normale et sans épuisement, soit à l’intérieur de l’établissement pénitentiaire (pendant la promenade ou la visite familiale, et durant ses contacts avec les avocats), et particulièrement entre les deux étages du centre de santé, ou à l’extérieur de l’établissement quand il se rend au tribunal.

(avec MAP)