A l’approche de la fête du trône, l’unanimisme louangeur s’installe. Chaque année, invariablement, les mêmes superlatifs alimentent commentaires et manchettes. Deux alternatives s’offrent alors : abonder dans le sens général, quitte à trop en faire et donc forcément ne pas être sincère, ou emprunter le chemin inverse et pointer du doigt tout ce qui ne fonctionne pas. Cela peut rapporter de flatter. Et critiquer permet de se distinguer. La dualité d’un choix, dans une scène politique et médiatique toujours aussi binaire. C’est “le terrorisme intellectuel militant”, que décrivait, il y a…