Peut-on rire de tout au Maroc ? Les humoristes répondent

Première question que l’on se pose au moment d’aborder la revue du web : peut-on rire de tout ? Vu ce qui circule sur le web, on aurait plutôt tendance à dire oui. Les humoristes professionnels, eux, ont leur mot à dire. À l’occasion de la tenue du Festival Marrakech du rire, du 1^er au 5 juin dernier, la chaîne française Paris Première avait demandé à quelques humoristes si on pouvait facilement rire de tout au Maroc. Pour l’humoriste Nawell Madani, c’est possible : «Bien sûr, du moment que c’est bien fait». Redouanne Harjane, lui, estime que c’est avant tout un devoir de rire de tout : «La peur, ça fait freiner les gens, ça fait freiner les cœurs. Il faut essayer de rester le plus fidèle à soi-même», estime le membre du Jamel Comedy Club. Arnaud Tsamere semble lui aussi de cet avis : «À partir du moment où l’on rit, tout passe. On fait un métier très binaire, le public rit ou ne rit pas.» Parmi les humoristes interrogés par Paris Première, certains se sont montrés plus nuancés : «Je pense qu’il faut faire attention au niveau religion, il ne faut pas aller trop loin, mais c’est beaucoup plus ouvert qu’on ne le pense», explique ainsi Anthony Kavanagh. «Il suffit que les gens sentent que tu n’es pas méprisant, raciste ou insultant », explicite Élie Semoun.

L’hilarante promo américaine de Gad Elmaleh

En pleine promo de sa nouvelle tournée américaine, qui débutait en août dernier, Gad Elmaleh s’est illustré dans une vidéo hilarante pour le journal américain Vanity Fair. Dedans, il interprète des émojis, que l’on a l’habitude d’utiliser sur les réseaux sociaux. Se prenant pour une pêche, un smiley ou une crotte -excusez du peu-, le comique arrive à trouver à chaque fois une histoire amusante, sur un sujet pourtant très simple. Le talent.

Le tweet qu’on retiendra

Et si vous redécouvriez le Maroc et ses régions, de manière plus humoristique ?

Xénia, trop t’choupi

Parce que cette année aura aussi été marqué par le sexy. Le mannequin russe d’origine suisse Xenia Tchoumitcheva (Tchoumi pour les intimes) était de passage dans les villes de Tanger et de Chefchaouen au mois de mai dernier, comme le démontrent les clichés qu’elle a publiés sur son compte Instagram. Sa venue au Maroc, due à un shooting, a ravi la jeune femme qui s’est réjouie des couleurs du ciel de Tanger et du bleu mythique de Chefchaouen. Sur son compte Instagram, elle a posté plusieurs photos illustrant son passage, dont une où elle se qualifie avec ses copines «d’anges de Chaouen. »

Barbapappa, rois du Buzz

Mis en ligne le 11 avril dernier, le nouveau clip du groupe Barbapapa n’échappe pas à la règle : à la fois déjanté et rythmé comme ses prédécesseurs, ce nouveau tube sera, à coup sûr, apprécié des fans du groupe. A coup d’“Aji Yallah” (viens on y va en français), les chanteurs du groupe invitent les gens à se déhancher et surtout à prendre soin de leurs mamans comme l’indique le hashtag accompagnant le clip #thella_fel_walida (littéralement : prend soin de ta maman).

Quand les gardes du corps du roi sont débordés

Impossible de faire le bilan de la revue du web, sans évoquer Mohammed VI, tant ses passages en ville et ses déplacements font le buzz. Aux Pays-Bas en mars dernier, Mohammed VI a accepté de se laisser prendre en photo en compagnie de Marocains venus l’applaudir. Si l’ambiance est bon enfant, les gardes du corps se retrouvent vite submergés par la foule de curieux. Professionnels, ces derniers n’empêchent pas les gens de serrer la main du roi, mais l’on peut ressentir leur gêne à travers cette vidéo.

https://www.youtube.com/watch?v=-NXh-kE8Wno

La bonne nouvelle de l’année (ou pas)

Devine qui revient à la maison ? Un veuf a vu sa femme ressusciter deux ans après l’avoir enterrée. Déclarée morte après un accident de la circulation, elle a été reconnue par ses voisins  dans une émission télévisée. C’est le site d’informations The Independent qui rapporte l’affaire : la femme a été déclarée morte, après 4h d’hospitalisation. Lorsque son mari apprend son décès, il emmène son corps dans un cercueil et l’enterre dans son village d’Azilal. Deux ans plus tard, dans l’émission « Al Moukhtafoun », consacrée à réunir des personnes séparées, la femme explique avoir été séparée de son mari il y a deux ans et donne son nom. Dès lors, une question se pose : qui est enterré dans le cimetière d’Azilal ? La vérité est ailleurs.

All about Eve

Le web, ce sont des buzz, mais également des bad-buzz. Après les Marocaines ivres à Dubaï, la revue du web poursuivait son tour du monde des extravagances de touristes marocains. Direction le quartier rouge de Bangkok, où les Thaïlandais ont pu assister à la déambulation d’une Marocaine… entièrement nue.

La revue du web, c’est fini ! Nous vous avons fait partager du buzz, du sexy, de l’insolite et quelques fois des actualités un peu plus sérieuses. Merci de nous avoir suivi !