M’hamed Fakhir : « Mohammed VI m’a redonné confiance »

Smyet bak ?

Abdellah Bensaleh.

Smyet mok ?

Hajja Bent Mohamed.

Nimirou d’la carte ?

B 450 823.

Qu’avez-vous ressenti quand vous avez été reçu par le roi, avec le staff du Raja, à l’issue du Mundialito ?

Ce n’était pas la première fois que j’avais l’honneur d’être reçu par Sa Majesté. Mais cette fois-ci, je ne vous cache pas que j’étais sur un nuage. Le fait que Mohammed VI me reçoive et me félicite m’a redonné confiance.

Ça ne vous a pas fait mal que le Raja vous vire à la veille de cette compétition ?

C’était une surprise pour moi. Je ne m’y attendais pas, surtout après ce que j’ai réalisé avec le club : un titre de champion, une coupe du trône 2012 et finaliste de l’édition 2013. Mais notre métier est ingrat et on doit le prendre tel qu’il est.

On dit que le Raja joue mieux sans vous, qu’en pensez-vous ?

Les joueurs sont plus motivés lors de matchs internationaux. Et l’expérience a toujours montré que le Raja joue toujours de grands matchs pour les grandes occasions.

Les 200 000 dirhams de salaire que vous perceviez, ce n’était pas too much pour un club marocain ?

Le salaire peut paraître trop élevé. Mais les grandes ambitions du club le justifient : si on veut faire le Raja Al Alami, alors on doit y mettre le prix. D’ailleurs, ce n’est pas un salaire exceptionnel. Beaucoup de clubs de la Botola versent la même rémunération à leurs entraîneurs.

Vous êtes toujours habillé en survêtement. Envisagez-vous de lancer une marque de sportswear ?

Je me sens toujours très à l’aise dans un survêtement. De toute façon, je suis sur le banc de touche d’une pelouse de football, pas sur le podium d’un défilé de mode.

Que pensez-vous des révélations d’Amine Erbati sur d’eventuels achats de matchs par le Raja ?

Vous pouvez lui poser directement la question. Quant à moi, mon seul péché est d’avoir tout fait pour contribuer à sa formation, puis pour le titulariser, malgré l’opposition de plusieurs membres du comité.

Seriez-vous prêt à partir avec Boudrika en vacances ?

Pourquoi pas ? Même si nous n’avons pas le même âge, ni les mêmes goûts.

Que fait un ould Lyautey dans le milieu du football marocain ?

Il y a beaucoup d’étudiants de la Mission française qui ont fait carrière dans le football : Bamous, petit Omar, Abdelkader Lachhab…

Envisagez-vous de rempiler avec une autre équipe de la Botola ?

J’ai reçu des propositions, mais ma règle d’or est de ne jamais prendre un train en marche.

Et si ça ne marche avec aucun club, vous renouerez avec la programmation informatique ?

Mon diplôme d’informaticien remonte à 40 ans déjà, je ne suis plus dans le coup. D’ailleurs, à l’époque, j’avais choisi le football plutôt que l’informatique. La seule exception, c’était en 1974 : le Raja était parti en concentration à Ifrane préparer la finale de coupe du trône, pendant que j’étais resté à Casablanca pour préparer mon examen final. Mais j’ai pu malgré tout jouer cette finale.

Antécédents

1953 : Voit le jour à Casablanca.

1974 : Premier titre de la Coupe du trône en tant que joueur.

1980 : Décès de son ami Petchou.

2005 : Devient sélectionneur des Lions de l’Atlas 

 

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