Après plus de 25 mois de concertation avec les syndicats les plus représentatifs et le patronat dans le cadre de l’institutionnalisation du dialogue social, le gouvernement est déterminé à faire de la loi organique, définissant les conditions et modalités d’exercice du droit de grève, un texte qui protège les grévistes et les droits des Marocains tels que stipulés dans les dispositions de la Constitution, a souligné Sekkouri dans une déclaration à la presse à l’issue de sa présentation du projet de loi organique devant la Commission des secteurs sociaux.
Le gouvernement veille à ce que cette loi protège, également, la liberté et la continuité du travail dans les entreprises, les établissements et les services publics, a-t-il relevé, ajoutant que la loi sur le droit de grève devait se mettre au diapason du Maroc du 21e siècle.
Le ministère poursuivra les discussions avec les syndicats, parallèlement à son action visant la promulgation de cette loi, a-t-il dit, soulignant la nécessité “du consensus et du respect des droits des citoyens”.
Lors d’une séance plénière consacrée aux réponses du chef du gouvernement aux questions relatives à la politique générale à la Chambre des conseillers, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, avait fait part de la détermination du gouvernement de réinscrire la loi organique sur la grève parmi les priorités du nouveau round de dialogue social et de soumettre son contenu à l’institution législative cette année.
(avec MAP)