Education : des parents d'élèves redoutent une rentrée scolaire minée par les grèves

A l’aube de la nouvelle rentrée scolaire, plusieurs associations de parents d'élèves au Maroc ont appelé à privilégier l'intérêt supérieur des élèves. Un appel qui intervient alors que le nouveau statut unifié des fonctionnaires du secteur de l’éducation nationale fait des mécontents parmi les cadres de l'éducation.

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Chakib Benmoussa, ministre de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports. Crédit: Yassine Toumi/TelQuel

La nouvelle rentrée scolaire semble bien se diriger vers une nouvelle série de grèves dans le secteur de l’éducation. Alors que fin juillet, la Commission nationale des cadres de l’administration éducative a qualifié de « dispositions régressives » l’ébauche du statut unifié des fonctionnaires du secteur de l’éducation nationale, des appels à la protestation se font entendre.

Pour plusieurs associations de parents d’élèves, il faut privilégier l’intérêt supérieur des élèves dans cette discussion, en considérant que les grèves répétées en début d’année scolaire auront un impact négatif sur le parcours éducatif des enfants.

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La validation du projet du statut de base des employés du ministère de l’Éducation nationale est normalement prévue à la fin du mois en cours. Une séance de dialogue finale aura lieu entre le ministère et les syndicats éducatifs, en présence du ministre chargé du secteur.

Pour Nour Eddine Akouri, président de la Fédération nationale des associations de parents d’élèves au Maroc, « les entités éducatives ne peuvent pas protester contre les éléments du projet tant qu’il n’est pas mis en œuvre », a-t-il déclaré à nos confrères de Hespress, soulignant que « le projet est encore en discussion et la version finale ne sera pas adoptée avant la séance finale avec les syndicats ».

Le militant a par ailleurs souligné que « l’intérêt de l’élève est central dans cette réforme, qui ne peut pas être mise en œuvre sans la participation des ressources humaines du secteur ». Il a enfin insisté sur le fait que « la grève ne sera pas la solution appropriée car elle ne fera qu’aggraver la situation, comme cela s’est produit les années précédentes ».