Pour cette troisième édition organisée en visioconférence au profit des responsables des contrôles internes des sociétés de bourse, des sociétés de gestion, des teneurs de comptes, de la Bourse de Casablanca et de Maroclear, ce séminaire de sensibilisation s’inscrit dans le cadre de la feuille de route relative à la lutte et la prévention contre la corruption au sein du marché des capitaux et dans le prolongement de la convention de coopération signée le 28 novembre 2019 entre l’INPPLC et les régulateurs du secteur financier (AMMC, BAM, ACAPS), selon le communiqué.
Cette rencontre de sensibilisation a réuni près de 100 participants. Un moment propice pour rappeler les composantes du dispositif national en matière de lutte contre la corruption et présenter les évolutions à l’international.
Au Maroc, l’indice de perception de la corruption dans le secteur public était de 62 points en 2022. L’échelle va de 0 à 100, et plus le score est élevé, plus la corruption est massive. Le royaume occupe ainsi la 97e place. Par rapport à l’année précédente, une légère augmentation de la corruption a été enregistrée en 2022, selon les données mondiales.
Selon l’Association marocaine pour la protection des biens publics, le Maroc perd 50 milliards de dirhams par an à cause de la corruption, soit environ 5 % de son produit intérieur brut.