Joe Biden nomme Carol Moseley-Braun présidente du directoire de la Fondation américaine pour le développement de l’Afrique 

La démocrate américaine Carol Moseley-Braun a été nommée, le 23 janvier par le président des Etats-Unis Joe Biden, membre du conseil d’administration de la Fondation américaine pour le développement de l’Afrique.

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Après avoir été la première femme afro-américaine à décrocher un siège au Sénat en 1992, Carol Moseley-Braun a été nommée, le 23 janvier par le président américain Joe Biden, membre du directoire de la Fondation américaine pour le développement de l’Afrique.

Proche du président et décrite comme “la femme qui a sauvé Joe Biden” par le média Politico, la démocrate est connue pour son attachement au continent africain qu’elle disait “tellement important pour le développement mondial” dans un entretien accordé en juin 2022 à TelQuel. 

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En effet, “ne pas en faire (du continent africain, ndlr) une priorité procède d’une courte vue” estimait Moseley-Braun, citant les “intérêts vitaux” qui exigent de son pays “une prise en main sérieuse dans les domaines de la sécurité, du développement durable, du climat, de l’écologie et de l’économie” avant d’espérer que l’administration Biden fera de l’Afrique “une priorité”.

Lever la confusion autour du Sahara

Dans ce même entretien, la diplomate n’a ni caché son “amour” pour le Maroc ni ses convictions, on ne peut plus claires, concernant le Sahara et la souveraineté du Maroc sur ce dernier. “Une politique confuse (au sujet du Sahara, ndlr) sans raison valable me déconcerte. Il n’y a pas de bonnes raisons de ne pas clarifier une fois pour toutes la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental”, avait affirmé la diplomate, interrogée sur le caractère indécis de l’administration Biden, après une administration Trump qui avait clairement reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara.

En avril 2021, Carol Moseley-Braun effectuait une tournée au Maroc durant laquelle elle a eu l’occasion de se rendre à Rabat où elle a été reçue au Parlement et par l’ancien président de la Chambre des représentants Habib El Malki et par le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita, et à Dakhla où elle a pu visiter, entre autres, les locaux du futur consulat général des États-Unis.

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