Selon le cahier des charges publié sur la plateforme des marchés publics, le contrat a été attribué à la société Thalès pour un montant de 2.272.725 euros.
La Guardia Civil justifie la nécessité d’intégrer ce nouveau système de surveillance par le fait qu’à la frontière entre l’enclave et le territoire marocain, “se forment des poches de migrants qui tentent d’entrer illégalement sur le territoire espagnol d’une manière ou d’une autre, que ce soit par les passages frontaliers, la clôture de périmètre ou les brise-lames de la frontière maritime”.
Cette zone est “un point d’entrée critique” par les frontières espagnoles. De ce fait, la Guardia Civil admet qu’“il est clair que les ressources utilisées dans cette zone ne sont pas suffisantes et doivent être renforcées”.
Elle estime donc nécessaire d’acheter et d’installer un système de surveillance complet, composé de cinq stations de surveillance fixes, qui seront installées sur le périmètre de la frontière pour la surveillance terrestre et maritime.
Le système sera contrôlé localement et à distance et sera capable de détecter, reconnaître et identifier des cibles de jour comme de nuit et dans des conditions météorologiques défavorables.
Les cinq nouvelles stations seront placées dans le poste de surveillance appelé Golf 1, dans la caserne de la Légion, dans le point appelé Bravo 4 et deux d’entre elles seront placées dans la tour V Centenario.
(avec EFE)