Les Émirats veulent décupler les échanges commerciaux avec le Maroc

Le ministre émirati de l'Économie, Abdullah bin Touq Al Marri, a déclaré, ce jeudi à Rabat, que son pays souhaite décupler les échanges commerciaux avec le Maroc au cours des dix prochaines années pour atteindre 8 milliards de dollars par rapport aux 800 millions enregistrés en 2021.

Par

Signature d'un MoU entre la CGEM et la FCCI des Emirats arabes unis pour la réactivation du Conseil d'affaires Maroc-UAE, le 9 juin 2022. Crédit: CGEM / Twitter

Pour ce faire, Al Marri a déclaré que pour atteindre cet objectif, les deux pays s’efforceront de réduire la durée du transit des conteneurs à sept jours, au lieu des 40 jours actuels.

Le ministre émirati a tenu ces propos lors de sa participation à la cérémonie de signature d’un protocole d’accord entre les associations patronales émiraties et marocaines pour la relance du conseil d’affaires entre les deux pays.

Les Émirats arabes unis sont l’un des principaux investisseurs étrangers au Maroc (avec la France) avec un volume de 20 milliards de dollars  au cours de la dernière décennie avec près de 35 entreprises émiraties opérant dans différences secteurs au Maroc.

à lire aussi

Le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj, s’est félicité du caractère « fructueux » de cette coopération économique entre le Maroc et les EAU, qui ont conclu un accord de libre-échange entre eux.

« Je crois que nous pourrions aller au-delà de ces réalisations en construisant un partenariat innovant, durable et à fort impact dans différents secteurs tels que l’industrie, l’agriculture, les énergies renouvelables et les nouvelles technologies », a-t-il déclaré, lors de son discours à l’occasion de cette cérémonie.

D’autre part, Al Marri — qui visitera demain le méga-port Tanger Med — a également évoqué la coopération avec Israël, pays avec lequel Rabat et Abou Dhabi ont rétabli des relations diplomatiques en 2020, soulignant également qu’il allait explorer avec le Maroc et Israël des possibilités d’accords trilatéraux pour promouvoir les échanges commerciaux entre eux.

(Avec EFE)