Concours de l'Orchestre philharmonique du Maroc : un tremplin international pour les virtuoses du piano

Le Concours international de musique de l’Orchestre philharmonique du Maroc souffle cette année sa 19e bougie. Venus des quatre coins du monde, les six demi-finalistes trépignent d’enthousiasme à l’idée de se produire devant le public marocain, du 14 au 18 mars à Casablanca et Rabat.

Par

OPM

Propulseur de talents, ce concours a pour vocation d’accompagner les premiers pas de musiciens désireux d’entamer une carrière internationale. Cette quête de professionnalisation est doublée d’une volonté de proposer aux mélomanes une compétition qui s’affranchit des frontières et réunit des candidats de tous les horizons.

Au terme d’une présélection qui a réuni près de 100 musiciens, six candidats se sont distingués et se disputeront les deux demi-finales les 14 et 15 mars au Théâtre Mohammed VI de Casablanca, suivies de la finale qui aura lieu le 17 mars au Théâtre Mohammed V de Rabat, sans oublier le concert des lauréats, de retour dans la capitale économique, le 18 mars.

Organisée sous l’égide de l’Académie du Royaume du Maroc, la 19e édition du concours est consacrée au piano, instrument exigeant qui nécessite une grande dextérité et une oreille musicale affûtée, des qualités qui caractérisent le parcours des demi-finalistes. En effet, tous ont déjà reçu de nombreux prix.

Durant les épreuves, les prétendants se produiront en récital puis avec l’Orchestre philharmonique du Maroc (OPM), dirigé pour la seconde fois de la saison par une femme. Après Dina Bensaïd en octobre 2022, ce sera au tour de la jeune cheffe d’orchestre polonaise Anna Sułkowska-Migoń de prendre les commandes. Et grande nouveauté de cette édition : tous les concerts seront gratuits.

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Pour les départager, l’OPM a fait appel à un jury d’exception présidé par Anne Queffélec, pianiste nommée, en 2011, au grade de Commandeur dans l’Ordre national de la Légion d’honneur (France) pour sa contribution à la musique.

Six autres membres du jury l’accompagneront dans cet exercice, dont le célèbre compositeur marocain Ahmed Essyad, auteur de plusieurs opéras et Grand Prix national de la musique en 1994, ou encore l’Ukrainien Antonii Baryshevskyi, ancien lauréat du concours marocain (2013).

Pour rappel, le concours a été créé en 2001 par l’OPM, qui relève de la Fondation Ténor pour la Culture (FTC). Depuis, plus de 120 jeunes musiciens de 16 à 30 ans, représentant plus de 10 pays, ont participé aux différentes éditions du concours.

Une compétition avec une approche assez rare, qui permet aux candidats de jouer accompagnés d’un orchestre philharmonique à chaque étape, une expérience stimulante sur le plan artistique. Dans une démarche participative, le concours comprend un Prix du public et un Prix des musiciens de l’OPM.

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