Réuni mardi dernier, le bureau politique du Parti du progrès et du socialisme (PPS) a appelé le gouvernement à “faire face à l’augmentation des prix des carburants”, ayant franchi la barre des 15,50 dirhams (pour l’essence) dans plusieurs villes du Maroc.
Il s’agit d’une augmentation “persistante et vertigineuse des prix des carburants et des produits de consommation de base”, insiste un communiqué du parti de Mohamed Nabil Benabdallah.
Réguler les prix
Aussi le PPS a-t-il “renouvelé sa demande au gouvernement d’utiliser les moyens que lui confère la loi pour réguler les prix et freiner les augmentations, à travers notamment la diminution de la TIC, et d’inciter les sociétés de distribution des hydrocarbures à faire preuve de modération au niveau de l’accumulation des bénéfices exorbitants estimés à des milliards de dirhams”.
Par ailleurs, ce parti d’opposition a interpellé “l’esprit de solidarité et de citoyenneté” des sociétés de distribution, en vue de se tenir aux côtés des Marocains “qui font face à cette situation intenable caractérisée par la flambée des prix, la sécheresse et la rareté des opportunités d’emploi”.
Réduire la dépendance
De même, le parti de gauche a insisté sur “la nécessité pour le gouvernement d’assumer sa responsabilité dans le règlement de la situation de la SAMIR et dans sa remise en service”.
Référant, implicitement, à une indépendance énergétique du royaume, les camarades de Benabdallah ont rappelé les “lourdes pertes financières que l’économie nationale subit des suites” de la fermeture de la raffinerie nationale, “de l’absence de raffinage et de la faiblesse des capacités de stockage qui ne font que renforcer davantage la dépendance de notre pays à l’égard des fluctuations des cours mondiaux des hydrocarbures”.