A ce titre, le chef du gouvernement espagnol “considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend”, poursuit la même source.
Pedro Sánchez a également souligné “les efforts sérieux et crédibles du Maroc dans le cadre des Nations unies pour trouver une solution mutuellement acceptable”. Et de mettre en exergue, dans son message adressé au souverain, que les “deux pays sont unis inextricablement par des affections, une histoire, une géographie, des intérêts et une amitié partagée”.
Le chef du gouvernement espagnol s’est dit “convaincu que les destins des deux peuples le sont aussi” et que “la prospérité du Maroc est liée à celle de l’Espagne, et inversement”, rapporte le communiqué du cabinet royal.
“Construire une nouvelle relation”
“Notre objectif est de construire une nouvelle relation, basée sur la transparence et la communication permanente, le respect mutuel et les accords signés par les deux parties et l’abstention de toute action unilatérale, à la hauteur de l’importance de tout ce que nous partageons”, poursuit Pedro Sánchez dans sa lettre adressée au souverain.
Dans ce contexte, “l’Espagne agira avec la transparence absolue qui correspond à un grand ami et allié”. “Je vous assure que l’Espagne tiendra toujours ses engagements et sa parole”, ajoute-t-il.
Le président du gouvernement espagnol a réitéré sa “détermination à relever ensemble les défis communs, notamment la coopération pour la gestion des flux migratoires dans la Méditerranée et l’Atlantique, en agissant toujours dans un esprit de pleine coopération”. Et de conclure : “Toutes ces actions seront entreprises dans le but de garantir la stabilité et l’intégrité territoriale des deux pays.”