Ce sommet portera notamment sur la situation à Idleb, dernier grand bastion de l’opposition en Syrie et sur « le processus politique » censé aboutir à un règlement au conflit qui ravage le pays depuis 2011, a précisé le porte-parole Ibrahim Kalin.
A Paris, l’Elysée a confirmé la présence de M. Macron à ce sommet.
« La France entend prioritairement favoriser le maintien du cessez-le-feu dans la province d’Idleb afin d’éviter une catastrophe humanitaire et une nouvelle vague massive de réfugiés, et le lancement effectif d’un processus politique inclusif« , a indiqué une source à la présidence française. « Ces deux objectifs seront au centre des discussions entre les chefs d’Etat et de gouvernement« .
La Russie, alliée du président syrien Bachar al-Assad, et la Turquie, parrain des rebelles, ont scellé le 17 septembre un accord portant sur l’instauration d’une zone « démilitarisée » séparant les territoires insurgés d’Idleb des secteurs avoisinants tenus par Damas. Le délai officiel pour la création de cette zone tampon est arrivé à échéance lundi et les deux puissances se sont montrées optimistes, même si sur le terrain certaines dispositions de l’accord n’ont pas été respectées.
Les deux pays ont en effet donné un délai supplémentaire aux jihadistes de la province d’Idleb pour quitter la zone démilitarisée. M. Erdogan avait indiqué cet été qu’un sommet à quatre était prévu pour début septembre mais il n’avait pas eu lieu. Des collaborateurs des quatre dirigeants s’étaient en revanche réunis à Istanbul le 14 septembre pour préparer un futur sommet.
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