Dans son dernier rapport semestriel sur les perspectives économiques mondiales, publié mardi à Washington, l’institution de Bretton Woods a, par ailleurs, revu à la baisse ses prévisions de croissance du PIB du Maroc pour 2018 à 3 %, contre de 3,9 % projeté dans son estimation d’avril, avant de revenir à une tendance haussière constante pour se situer à 4 % en 2019 et à 4,5 % en 2022.
Pour ce qui est de l’indice des prix à la consommation, le FMI prévoit une baisse de 1,2% à 0,9% en 2017, et une légère appréciation de 1,5% à 1,6 pc en 2018, respectivement par rapport aux prévisions d’avril 2017.
Concernant le déficit du compte courant, les projections du FMI prévoient un creusement à –4.0% et –2.9 %, respectivement en 2017 et 2018, contre –2,6% et –2,0 %, prévus dans le rapport d’avril dernier.
Par ailleurs, le Fonds maintient inchangées ses prévisions de croissance du chômage de 9,3 % et 9,5 % respectivement en 2017 et 2018.
Dans son rapport pays publié en février 2017, le FMI a fait observer que les perspectives à moyen terme du Maroc restent favorables, avec la reprise de la croissance jusqu’en 2021, notant, toutefois, que les risques demeurent substantiels et sont liés principalement à la croissance dans les pays développés et les pays émergents, aux tensions géopolitiques dans la région, aux prix mondiaux de l’énergie et à la volatilité sur les marches financiers.
Pour l’institution de Bretton Woods, une croissance plus forte à moyen terme dépend de la mise en œuvre soutenue de réformes compréhensives liées notamment à la participation au marché du travail, à l’efficience de ce marché, à l’accès à la finance, à la promotion d’une éducation de qualité, à l’efficience des dépenses publiques et à la constante amélioration du climat des affaires
(MAP)
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