Serait-ce le début de la fin de la crise que traverse actuellement le parti de l’Istiqlal ? Jusqu’à présent, les principaux protagonistes (les clans Chabat et Baraka) n’arrivaient pas à se mettre d’accord sur une date pour la tenue du 17ème congrès.
Sur ce point, Hamid Chabat a fait un premier pas. Lors d’une réunion du Comité exécutif (équivalent d’un bureau politique), vendredi 26 mai, les dates des 21 au 23 juillet ont été proposées pour la tenue du congrès.
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Cette proposition a été validée par les dix membres (sur 23) du Comité exécutif qui ont assisté à cette réunion, dont des pro-Baraka, Hamdi Ould Errachid et Noureddine Moudiane en premier lieu.
Cette proposition, ainsi que le mode de désignation des membres du Conseil national parmi les militants des régions et des organisations parallèles du parti de la balance, sera examinée par la Commission préparatoire qui doit se réunir le 3 juin prochain.
Initialement, le 17ème congrès devait se tenir à la fin de ce mois de mai. Mais les graves divergences entre les clans de Hamid Chabat, secrétaire général sortant, et de Nizar Baraka, qui brigue cette place, ont retardé ce congrès.
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Le président du CESE, et ex-argentier du royaume, a toutefois réussi le pari de provoquer la tenue d’un congrès extraordinaire, fin avril, qui a introduit plusieurs amendements aux statuts du parti. Le principal amendement, apporté à l’article 54, donne la possibilité à Nizar Baraka de se porter candidat au poste de secrétaire général. Mais aussi à une soixantaine d’istiqlaliens alors que dans la précédente mouture seuls étaient éligibles ceux qui étaient membres de l’actuel Comité exécutif.
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