Agriculture : les dernières pluies peuvent-elles sauver les récoltes ?

Grâce à la tempête Jana, le Maroc enregistre depuis le 6 mars des précipitations d’autant plus exceptionnelles que le pays souffre d’une grave sécheresse depuis 7 ans. Si ces pluies et chutes de neige sont indéniablement bénéfiques, notamment pour les cultures, suffiront-elles à inverser la tendance d’un stress hydrique persistant ?

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Après la pluie, le beau temps ? Le Maroc, qui traverse sa septième année de sécheresse successive, accueille depuis le 6 mars dernier ses premières fortes précipitations en 2025, de quoi redonner espoir aux agriculteurs, premiers touchés par la pénurie d’eau.

L’arrivée des précipitations en général et de la pluie en particulier est toujours la bienvenue, surtout après un hiver qui touche à sa fin et durant lequel les précipitations se sont faites rares”, confirme Mohamed Bazza, expert international en ressources en eau, joint par TelQuel. “Tout le monde retenait son souffle de peur que cette campagne soit une récidive des précédentes”, souligne-t-il.

Selon la Direction générale de la météorologie (DGM), l’ensemble du territoire national est concerné, du nord au sud, en passant par le centre et l’est. “L’importance de cet épisode de pluie est d’abord lié à son étendue, puisqu’il touche tous les bassins hydrauliques, puis à son ampleur, qui se chiffre en dizaines de millimètres de pluie par jour, et qui dure dans le temps”, relève Fouad Amraoui, hydrogéologue et professeur à l’Université Hassan II de Casablanca.

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