Loubna Abidar: « Les voisins ont interdit à leurs enfants de jouer avec ma fille »

Sur le plateau du Petit journal, Loubna Abidar est revenue sur les répercussions de l'affaire Much loved sur sa famille et s'est confiée sur sa nomination aux Césars 2016.

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L’actrice principale de Much Loved Loubna Abidar était l’invitée de Yann Barthès dans son émission Le Petit Journal du 4 février. L’occasion pour l’actrice marocaine de revenir sur le film Much loved, son agression au Maroc,  sa nomination aux César 2016 et de clamer son amour pour le Maroc.

Sur son agression le 5 novembre 2015 à Casablanca, l’actrice raconte qu’elle avait été « enfermée dans une voiture par des jeunes bourrés »  et qu’elle a « vu l’enfer pendant quelques heures ». « Lorsque ces jeunes me frappaient, j’ai prié de mourir,  je ne voulais plus exister et je me sentais très sale », a-t’elle ajouté, revenant sur ses accusations envers des fonctionnaires de police, qui lui avaient valu des poursuites engagées par la DGSN.

L’actrice est revenue sur  la nouvelle de sa nomination aux Césars. « J’étais dans le train, et une amie m’a appelé pour me l’annoncer. Je croyais que c’était une caméra cachée. J’ai commencé à pleurer dans le train et tout le monde me regardait » a-t-elle affirmé.

Durant cet entretien, l’actrice est également revenue sur la polémique causée par le film de Nabil Ayouch accusant « une partie » de la presse marocaine d’avoir colporté de fausses informations à son sujet pour alimenter la polémique. « La presse a trèmal parlé de moi en inventant des histoires qui ont énervé le peuple marocain. A cause de ça ma mère s’est aussi énervé contre moi, m’accusant d’avoir fait mal à la femme marocaine ».

Une polémique qui a également affecté la vie de sa fille de 6 ans, raconte l’actrice. « Les voisins ont interdit à leurs enfants de jouer avec ma fille. Sa maîtresse lui a également dit que sa maman est une prostituée », explique – t’elle.

Malgré la polémique et les agressions dont elle été victime,  l’actrice « aime le Maroc de tout son cœur » et dit  être « prête à  faire n’importe quoi » pour son pays.

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