Chers amis,
Zakaria Boualem vous souhaite la bienvenue dans sa page toute neuve. Il est fier, le bougre, d’entamer avec vous sa quatrième Coupe du monde en dechenant son nouveau logis, que Dieu lui rajoute de la longévité.
Pourtant, il n’a jamais été aussi angoissé à la veille d’un tel jour. Deux raisons à cette angoisse (plus 23214 autres, mais on ne parle ici que de foot).
Pour commencer, les Brésiliens sont grognons. Il les comprend un peu, le Guercifi. On a beau leur expliquer que cet événement ne leur coûte rien, ils refusent de comprendre. Ils sont peut être un peu lents d’esprit, ou alors on se fout de leurs gueules. Michel Platini leur a même suggéré de remettre leur string et d’aller se trémousser sur la plage en jonglant langoureusement avec des ananas, comme le stipule le cahier des charges de la Fifa, mais ils ne veulent rien savoir. Ce n’est pas qu’ils n’aiment pas le foot, bien au contraire, mais ils trouvent l’addition salée, surtout en comparaison avec les gigantesques bénéfiques qu’engrange la mère de toutes les mafias.
Le second point qui angoisse notre héros, c’est l’avalanche absurde de blessés en tous genres qui compromet grandement la qualité de son spectacle. Si les forfaits continuent de tomber à ce rythme, ça va finir en tournois de mini-foot sur la plage cette histoire, petits bois, touche dès que le ballon touche l’eau, et merci. Pour sauver cette compétition, il faut demander aux instances du foot d’alléger le calendrier des joueurs. Ça revient à demander un certificat de résidence par mail à un moqaddem : c’est contre sa nature profonde. La solution est simple : il faut les frapper au porte-monnaie, et souhaiter la victoire d’une sélection improbable, invendable, un désastre marketing. L’Iran ou le Honduras, par exemple. Ça serait sans doute vilain mais ils se mettraient aussitôt à réfléchir sérieusement à la question.
Il y a va de la survie de la Coupe du monde qui, en passant, avant d’être celle de la Fifa est bien la nôtre, et merci.