Parution. Roman mimi

Melissa n’est pas à plaindre : elle a de l’argent, des diplômes (de l’étranger) et un physique agréable. Mirages casablancais narre sa réinstallation dans la capitale économique, mi- chronique du quotidien de la jeunesse dorée, mi-quête sentimentale. Il s’agit d’un premier roman, signé Kenza Cheddadi, une jeune femme de la com’ qui a distillé un brin d’autobiographie dans son livre. La langue est aussi simple que la thématique et Kenza Cheddadi ne cache pas sa démarche : “Je voulais faire du Bridget Jones à la marocaine.” Alors, on lit des lois quant à l’amour à distance, sanctionnées par des punitions types“cinq carrés chocolatés, soit trois bourrelets disgracieux”, on assiste à de “traditionnelles séances brushing/ manucure/ pédicure” et l’indignation suscitée par les inégalités de richesse, le tberguig ou encore la consommation de coke en milieu huppé est tout ce qu’il y a de plus naïf. Mais qui dit naïf dit frais et touchant. Gageons donc que Mirages casablancais saura conquérir son public.

 

Mirages casablancais, Kenza Cheddadi, Afrique Orient, 180 pages

 

 

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