Le téléphone de Abdellatif Hammouchi sonne à 5 heures du matin. Au bout du fil, un haut dignitaire français. “Vous avez sauvé la France, le renseignement que vous nous avez donné s’est avéré déterminant”, dit-il à celui qui dirige le contre-espionnage marocain depuis 2005. Le ton aurait pu paraître…