Annulation de l'Aïd El Kébir 1996 : le Maroc sacrifié sur l’autel du FMI

“Au Maroc, gouverner, c’est pleuvoir”, disait Lyautey, le premier Résident général. Et à en juger par les années 1994-1995, cette maxime n’a jamais paru aussi vraie. Le royaume avait apuré en partie, tant bien que mal, ses comptes en appliquant la recette drastique du FMI. Et patatrac ! Une sécheresse met à nu les tares économiques du Maroc qui “risque la crise cardiaque”, selon la formule de Hassan II.

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Dans son discours tenu à l’occasion de la rentrée parlementaire de 1995, Hassan II assène sa formule passée à la postérité : “Le Maroc est au bord de la crise cardiaque”. Ce constat dramatique signale le début d'une période d’incertitude. Crédit: DR

Le 28 mars 1996, Hassan II adresse un message à la nation, annonçant que le sacrifice de l’Aïd ne serait pas…

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