Pour la saison agricole 2024-2025, le ministère a pris des mesures proactives pour assurer un bon démarrage. Entre autres, l’État subventionnera les semences alimentaires et fourragères, à hauteur de 20 à 26% des coûts de production. Le ministère prévoit également de semer entre 4,5 et 5 millions d’hectares de céréales, et de fournir 650.000 tonnes d’engrais phosphatés au marché national aux prix de l’année précédente, tout en soutenant l’achat de 200.000 tonnes d’engrais azotés.

Baisse de 11% de production d’huile d’olive

Ahmed El Bouari a également annoncé la suspension des droits d’importation sur l’huile d’olive vierge et extravierge. Cette mesure vise à approvisionner les marchés nationaux et à maintenir des prix stables. En plus de réguler les importations par un contrôle strict de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), le ministère veillera également à une gestion prudente de l’exportation de l’huile d’olive, avec des licences spécifiant les quantités et types autorisés.

Le ministre a aussi abordé les défis de la production d’huile d’olive, impactée par des années consécutives de sécheresse et des températures élevées durant la floraison, affectant ainsi le rendement. Pour la saison actuelle, une baisse de 11% de la production est anticipée, comparée à la précédente, et de 40% par rapport à une année normale, avec une production prévue de 950.000 tonnes.

Enfin, un renforcement de l’assurance agricole est prévu, avec une nouvelle stratégie qui augmentera le capital assuré et introduira un système de garantie spécifique pour les zones nécessitant une attention particulière. Cette année, un million d’hectares seront assurés contre les risques climatiques multiples, et 50.000 hectares seront couverts pour les risques liés aux arbres fruitiers.