Ce gel temporaire doit entrer en vigueur le 3 septembre et ne concerne que les travailleurs étrangers temporaires qui veulent s’installer dans la région de Montréal via le PTET, géré par Québec. Fin 2023, ces travailleurs représentaient 20% des quelque 59.820 bénéficiaires de ce programme.
Le gel concerne les emplois sous la barre de 57.000 dollars par année avec une exemption pour les domaines essentiels tels que la santé, l’éducation, la construction, l’agriculture et la transformation alimentaire.
Le PTET est le seul programme d’immigration entièrement géré par Québec et n’a donc pas besoin de l’approbation du gouvernement fédéral pour être modifié.
Québec demande depuis plusieurs mois à Ottawa de réduire de moitié son programme de mobilité internationale (PMI) qui permet à des ressortissants de nombreux pays de venir travailler au Canada grâce à différents accords internationaux.
La semaine dernière, la province a demandé à Ottawa d’établir des quotas par province quant au nombre de demandeurs d’asile. Le gouvernement Legault affirme que cette hausse du nombre d’immigrants met à mal les capacités d’accueil de la province en matière d’hébergement et de services publics.
Selon des données officielles, le nombre d’immigrants temporaires a augmenté de 160.273 en 2018 à 560.174 à la fin de l’année 2023. Ce total inclut les travailleurs étrangers, les étudiants et les demandeurs d’asile.
(avec MAP)
