Ces arrêts de travail, annoncés par Saïd El Zaïm, membre de la Fédération nationale du secteur de la justice, expriment une frustration face au retard gouvernemental dans la mise en œuvre des réformes statutaires promises aux greffiers depuis le 9 mai 2023.
Selon Al3omk, malgré l’approbation de ces réformes par le ministère de la Justice, les modifications nécessaires n’ont pas été finalisées, entraînant des accusations de gestion inégale entre les secteurs par le gouvernement. Cette situation a déjà conduit à des grèves au début du mois, utilisées comme un moyen de pression pour inciter le gouvernement à agir.
L’ignorance des modifications lors de la session parlementaire mensuelle, où le dialogue social a été discuté sans aborder ces problématiques, a également été critiquée. Le ministre de la Justice a tenté de promouvoir ces changements, mais l’absence d’action gouvernementale continue de provoquer des tensions.
Cette période de grèves coïncide avec l’été, un moment critique en raison de l’afflux de la diaspora marocaine, augmentant la pression sur le secteur judiciaire. En réponse, la fédération a programmé une conférence de presse le 22 juillet à Laâyoune pour discuter de l’avancement des réformes et des plans de protestation à venir.
Les responsables syndicaux mettent en garde contre les effets délétères de cette inaction sur la paix sociale dans le secteur et exhortent le chef du gouvernement à revoir sa position pour éviter des perturbations majeures dans la fourniture des services judiciaires.