Azaiza s’est distingué pour son travail sur le terrain depuis le début du conflit, se positionnant en première ligne pour capturer le quotidien des habitants de Gaza.
Ses mises à jour fréquentes et ses rapports sur les développements dans l’enclave palestinienne lui ont valu une reconnaissance mondiale. Le magazine GQ Middle East basé à Dubaï, lui a décerné le titre d‘« homme de l’année » dans son édition de décembre 2023.
En choisissant de suspendre sa couverture, Azaiza a finalement quitté l’enclave pour le Qatar.
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À Gaza, les journalistes payent un lourd tribut pour couvrir la guerre entre le Hamas et Israël : femmes ou hommes, des dizaines d’entre eux y ont déjà trouvé la mort.
Qu’ils soient correspondants de médias palestiniens ou étrangers, leur quotidien est peu ou prou celui des 2,4 millions de Gazaouis soumis aux assauts incessants et au blocus de l’armée israélienne, souffrant du manque de tout — vêtements chauds, nourriture, carburant… Qu’importe. “Notre travail consiste à documenter la guerre, à faire savoir au monde ce qui se passe”, clamait à l’AFP en décembre dernier Hind Khoudary, journaliste gazaouie. Mais chaque jour est “une question de vie ou de mort”, témoignait Motaz Azaiza.