Selon Hespress, lors d’une discussion approfondie sur la situation des prisons et des détenus au sein de la Commission de la justice, de la législation et des droits de l’Homme à la Chambre des représentants, à l’occasion de la présentation du projet de budget subsidiaire de la délégation, le directeur général de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion a réagi en disant : “Excusez-moi pour le mot ‘rebuts’, je voulais dire ce que la société dans son ensemble n’a pas pu réparer, que ce soit au niveau des familles, des associations ou de la société en général.”
Tamek a également dressé un sombre constat de la situation dans les prisons marocaines, mettant en avant deux aspects préoccupants. D’une part, la surpopulation carcérale atteint des niveaux records, et d’autre part, les conditions de travail des fonctionnaires de ces établissements sont de plus en plus difficiles, sans qu’une solution équitable ne leur ait encore été apportée.
