Pour Mohamed Salah Tamek, les fonctionnaires de la DGAPR sont “privés de leurs droits”

Le patron de l’administration pénitentière est loin d’être satisfait du budget alloué à son département. Pour lui, une revalorisation salariale de ses fonctionnaires est une urgence, compte tenu de la nature de leur travail.

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La prison de Kénitra, le 31 août 2021. Crédit: Fadel Senna / AFP

Le projet de budget supplémentaire de la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion au Maroc révèle que les salaires des employés du secteur pénitentiaire au Maroc sont les plus bas par rapport aux secteurs de sécurité similaires, ce qui a un impact négatif sur leur performance et les laisse désabusés.

Selon Al3omk, le projet distribué mardi aux membres de la Commission de la justice, de la législation et des droits de l’Homme de la Chambre des représentants indique que le système de promotion au sein de l’administration pénitentiaire “n’est pas incitatif et ne convient pas au système quasi militaire auquel les employés de l’administration pénitentiaire sont soumis”.

Dans le même contexte, le Délégué général de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion, Mohamed Salah Tamek, lors de la présentation du projet de budget, a déclaré que les employés pénitentiaires travaillent dans des conditions difficiles et sont exposés à la violence, car ils “affrontent les rebuts de la société”, ajoutant qu’ils sont “privés de leurs droits”,

“Depuis 10 ans, je crie partout pour régler leur situation, car ils souffrent”, a ajouté Tamek.

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