L’entretien du réseau électrique coûte 1 milliard de dirhams par an, selon Leila Benali

La ministre de la Transition énergétique, Leila Benali, a fait savoir que l’entretien du réseau électrique avoisinait le milliard de dirhams chaque année, des investissements vus comme “insuffisants” qui ont été interceptés par de nombreuses contraintes.

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La ministre de la Transition énergétique Leïla Benali lors de la conférence de presse dédiée au lancement des consultations portant sur la Stratégie nationale pour le développement durable le 10 mars 2023. Crédit: MAP

En réponse à une question orale, qualifiée de “question la plus importante au sein du système énergétique du Maroc, étant donné que le réseau de transport électrique joue un rôle central dans l’accélération de la transition énergétique”, Leila Benali a énuméré un certain nombre de défis qui entravent l’investissement dans “l’entretien et le développement” du réseau, notamment “des défis techniques sur la manière d’absorber et d’intégrer les énergies renouvelables, ainsi que le type d’énergie qui atteint certains cercles et villes”, ainsi que “des défis économiques, car nous avons besoin d’investissements qui auront un grand retour”.

Dans ce sens, la ministre a également fait savoir que son ministère avait travaillé “sur un projet de plan directeur de renforcement et de développement du réseau électrique national 2023-2027, dont le coût total était estimé à au moins 23 milliards de dirhams, soit une multiplication par 5 du précédent”, expliquant que “le projet est à l’étude en attendant l’approbation du Conseil d’administration de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable”.

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Benali est également revenue sur la question de la “surveillance des décharges dans le monde rural”, la ministre n’a pas hésité à le qualifier de domaine “impitoyable”, expliquant que ces décharges et leur surveillance “nécessitent une convergence des politiques publiques centralisées ainsi qu’une bonne gouvernance territoriale”.

Considérant que le cadre légal de contrôle et de gestion des déchets est “disponible » (à travers la loi 28.00), la ministre a attiré l’attention sur de “grandes réalisations”, représentées selon elle, par “l’augmentation du pourcentage de traitement des ordures ménagères de 10 % à 63% actuellement, avec la réhabilitation de 67 dépotoirs aléatoires”, confirmant que son ministère dispose de 53 plans de direction et de 11 plans à des stades avancés de préparation.

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