Mohamed Mehdi Bensaid a précisé, en réponse à une question posée à la Chambre des conseillers ce mardi, qu’il existe environ 1300 sites non autorisés, sans parler des sites autorisés qui ne respectent pas les obligations de protection sociale.
Le même responsable gouvernemental a souligné que “ce chaos qui affecte le secteur des médias est principalement dû au Code de la presse, qui doit être révisé”, soulignant que le gouvernement a travaillé sur cette question et a tenu des réunions avec les professionnels. Il a ajouté qu’un décret était en cours de préparation par le ministère et serait bientôt prêt.
Mohamed Mehdi Bensaid a également affirmé que son ministère établirait un accord-cadre avec les entreprises de presse dans le but de renforcer la gouvernance du soutien public et de les encourager à se développer et à se moderniser afin de rompre avec les pratiques antérieures. Il a précisé que la situation exigeait désormais le respect de l’entreprise de presse et la résolution des lacunes juridiques.
Le ministre a également souligné que la presse restait un service public noble et une “profession qui doit être encadrée, avec un accès soumis à des conditions strictes”, expliquant qu’il existe un certain nombre de défis, dont les fausses nouvelles qui affectent le secteur et qui ont un impact sur les citoyens, les acteurs et l’État, pouvant constituer une menace économique et politique.
Il a également souligné que son ministère, en collaboration avec divers partenaires et intervenants, travaillerait à combattre ce phénomène par le biais d’une législation forte.