Salé : suicide d’un des trois détenus jihadistes soupçonnés du meurtre du policier casablancais

Un détenu jihadiste marocain, soupçonné d’avoir participé à l’assassinat du policier dont le corps avait été retrouvé calciné début mars, s’est suicidé mercredi dans sa cellule, a annoncé l’administration pénitentiaire.

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La prison de Kénitra, le 31 août 2021. Crédit: Fadel Senna / AFP

Ce détenu, présumément affilié au groupe jihadiste État islamique (EI), a été arrêté le 15 mars dernier avec deux autres hommes. Tous trois sont soupçonnés d’avoir assassiné un policier dont le corps calciné avait été retrouvé début mars près de Casablanca.

Le détenu s’est donné la mort dans sa cellule de la prison de Salé où il avait été incarcéré le 27 mars, a indiqué dans un communiqué la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion, précisant que “le parquet compétent et la famille du détenu ont été informés”.

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Les trois suspects, en détention préventive, avaient prêté allégeance à l’EI et “étaient déterminés à s’engager dans un projet terroriste” en tuant un policier, avait indiqué la police.

Le cadavre carbonisé et mutilé d’un agent de la circulation tué à l’arme blanche avait été découvert le 2 mars dans une zone rurale de la région de Casablanca. L’enquête avait été confiée au Bureau central d’investigation judiciaire, chargé de la lutte antiterroriste.

Un autre détenu marocain, condamné à la peine de mort pour le meurtre de deux touristes scandinaves en 2018, s’est suicidé le 28 février dans sa cellule à la prison d’Oujda.