Irrigation : l’israélien Netafim inaugure son usine à Kénitra

L’entreprise d’irrigation de précision Netafim a inauguré, jeudi 2 mars son usine à Kénitra.

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Gaby Miodownick, CEO de Netafim, intervient devant plusieurs ministres et ambassadeurs, ainsi que d'autres personnalités importantes des secteurs public et privé de l'agriculture au Maroc. Crédit: NETAFIM

Le géant israélien des technologies de micro-irrigation Netafim a inauguré jeudi sa toute première usine en Afrique du Nord à Kénitra. Présent au Maroc depuis 1994 alors qu’il portait encore le nom de Regafim, le groupe israélien entend accompagner le Maroc face aux défis du stress hydrique.

Plus de 2,8 millions de dollars

La firme, qui avait été rachetée à hauteur de 80 % par le groupe mexicain Mexichem en 2017, déclare avoir investi plus de 2,8 millions de dollars dans la construction du site de production.

L’objectif affiché est de produire directement au Maroc les goutteurs destinés à subvenir aux besoins du marché intérieur, dans un premier temps, puis d’étendre l’offre à l’international. Cet investissement devrait mener, à terme, à la création de 150 à 200 emplois au Maroc.

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Présent lors de la cérémonie inaugurale, Gaby Miodownick, CEO de Netafim, a expliqué, face à plusieurs ministres et ambassadeurs (dont Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, Mohammed Sadiki, ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, et Mabel del Pilar Gómez Oliver, l’Ambassadrice du Mexique au Maroc) que “l’ouverture de cette usine est à la fois l’aboutissement de notre investissement de trente ans dans la région et une porte d’entrée vers une expansion future. Nous sommes fiers de soutenir le Plan Maroc vert défendu par le gouvernement pour réaliser le potentiel du paysage naturel et du climat diversifiés et riches du Maroc, avec des pratiques agricoles durables.”

L’inauguration de l’usine a également été l’occasion d’officialiser la signature de partenariats entre Netafim et des instituts publics marocains comme l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) et l’Institut agronomique et vétérinaire d’Agadir. Des partenariats dont l’aspiration est de promouvoir le partage des savoirs et “l’accompagnement du développement de l’écosystème local”.