La position de l’Espagne vis-à-vis du Maroc et du Sahara reste inchangée, selon Albares

Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a assuré ce 26 septembre que la position de l’Espagne à l’égard du Maroc et du Sahara n’avait pas changé et que le président Pedro Sánchez n’avait rien dit de nouveau devant l’ONU.

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Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, le 10 septembre 2021. Crédit: Farooq Naeem / AFP

Revenant sur les propos de Pedro Sánchez, Albares a souligné que, dans son discours devant l’Assemblée générale des Nations unies, le président n’avait “rien dit qu’il n’ait déjà dit auparavant” et qu’il s’agissait d’une “solution politique mutuellement acceptable dans le cadre de la Charte et des résolutions des Nations unies”.

Dans la mention presque obligatoire de la question du Sahara dans le discours annuel de l’Espagne, il n’a pas été fait mention du changement de position de l’Espagne sur le conflit en mars dernier, lorsque le gouvernement de Sánchez a déclaré pour la première fois que le plan d’autonomie marocain était “la base la plus sérieuse, crédible et réaliste” pour la résolution de ce conflit.

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Pour Albares, les paroles de Pedro Sánchez ne montrent pas un changement de position, mais plutôt qu’“il ne s’agit pas de faire une litanie ou de répéter la déclaration verset par verset”, mais qu’elle “est en vigueur et se réalise”, a-t-il dit à propos du document en 16 points qui définit la nouvelle relation.

Quant aux relations avec l’Algérie, Albares a réaffirmé que l’Espagne souhaitait “les meilleures relations” et qu’elles devaient être “fondées sur les mêmes paramètres qu’avec ses voisins : respect mutuel et non-ingérence”.

En effet, interrogé sur l’Algérie et sur l’existence d’un quelconque contact ou dialogue direct avec les autorités pour remettre sur les rails les relations suspendues depuis juin dernier, Albares a répondu que “la diplomatie exigeait la discrétion”, mais que l’Espagne maintenait “une main tendue”.

Le ministre a également assuré que, bien qu’un certain degré de normalité ait été rétabli dans les relations commerciales entre les deux pays, “il y a encore un blocage dans certaines opérations”, mais il reste confiant quant à une normalisation des échanges et des relations.

(avec EFE)