Royaume-Uni : démission de l’envoyé spécial du Premier ministre pour le commerce au Maroc

Les démissions ont continué ce 7 juillet au sein du gouvernement de Boris Johnson, alors que le Premier ministre britannique s’accroche toujours au pouvoir au troisième jour d’une crise politique sans précédent.

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L'envoyé spécial du Premier ministre britannique pour le commerce au Maroc, Andrew Murrison. Crédit: Tolga Akmen / AFP

Au total, au moins 53 départs ont été annoncés au sein du gouvernement depuis mardi, dont cinq ministres, un exode d’une rapidité sans précédent dans l’histoire politique britannique.

Mardi, l’envoyé spécial du Premier ministre britannique pour le commerce au Maroc, Andrew Murrison, a annoncé sur son compte twitter sa démission de ses fonctions, appelant Johnson à faire de même.

À Londres, le tout nouveau ministre des Finances Nadhim Zahawi, nommé mardi, a appelé ce jeudi Boris Johnson à “partir maintenant”, alors que la ministre de l’Éducation nommée mardi annonçait elle sa démission.

“Hier je vous ai supplié de (…) démissionner dans l’intérêt de notre parti et du pays. Vous nous avez mis dans une situation impossible”, a écrit la nouvelle ministre de l’Éducation Michelle Donelan dans sa lettre de démission, expliquant qu’elle n’avait “pas d’autre choix”. Le ministre britannique chargé de l’Irlande du Nord, Brandon Lewis, a aussi annoncé sa démission.

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Jeudi, dans un silence assourdissant, personne n’est venu défendre Johnson sur les programmes d’information du matin, comme c’est habituellement l’usage.

Mercredi soir, plusieurs ministres s’étaient rendus à Downing Street pour essayer, en vain selon les médias britanniques, de convaincre Boris Johnson qu’ayant perdu la confiance du parti conservateur après trois années turbulentes au pouvoir, il devait démissionner, dans son intérêt et celui du pays.

Confronté à une avalanche de démissions, le Premier ministre britannique va s’adresser ce jeudi au pays et, selon la BBC, présenter sa démission de chef du parti conservateur. Il pourrait cependant rester Premier ministre jusqu’à l’automne, le temps de permettre l’élection de son successeur à la tête du parti, selon la BBC.

(avec AFP)