Le Boualem, Kaïs Saïed, et les Maghrébins qui se prennent pour des blonds

Par Réda Allali

De temps en temps, au milieu de la cacophonie numérique, s’impose avec autorité une pensée ou une saillie fulgurante. Quand elle est exprimée avec clarté, elle change le monde, illumine les esprits, et on la reconnaît immédiatement. La mission du Boualem, quand il tombe sur ce genre d’opinion, consiste à la relayer ici même, pour en augmenter l’impact, car il estime important de se mettre au service des grands penseurs… Allons-y donc, sans plus attendre. “Aujourd’hui, les noirs veulent changer la composition démographique de la Tunisie, c’est un complot, ils prennent de l’argent pour ça…”. L’auteur de cette brillante analyse n’est pas un internaute anonyme au jugement brouillé par un apéro chargé. Du tout ! Ce n’est pas non plus un “aryen” rescapé du Troisième Reich, ou un idéologue de l’apartheid sud-africain. Non, ces paroles sont sorties de la bouche du président de la Tunisie, il faut sauter une ligne pour reprendre son souffle.

“Kaïs Saïed est victime d’un syndrome classique au Maghreb, celui de se prendre pour un blond”

Réda Allali
Ce brave homme est victime d’un syndrome classique…

Cet article est réservé aux abonnés.
Déjà abonné ? Se connecter
Soutenez un média indépendant et exigeant
  • Accédez à tous les contenus de TelQuel en illimité
  • Lisez le magazine en numérique avant sa sortie en kiosque
  • Accédez à plus de 900 numéros de TelQuel numérisés