Dialogue social : le gouvernement se réunit avec les centrales syndicales

Les réunions du dialogue social se poursuivent. Après les secteurs de l’enseignement et de la santé, le gouvernement Akhannouch s’est réuni les 24 et 25 février avec les centrales syndicales les plus représentatives. Les deux parties se sont mises d’accord sur la feuille de route des prochaines séances du dialogue, apprend-on d’un communiqué du département du chef du gouvernement.

Par

Le gouvernement se réunit avec les centrales syndicales les 24 et 25 février 2022. Crédit: DR

Les réunions ont été tenues, les 24 et 25 février, en présence du chef du gouvernement Aziz Akhannouch, du ministre de l’insertion économique Younes Sekkouri, du ministre délégué chargé des relations avec le parlement et porte-parole du gouvernement Mustapha Baitas, de la ministre déléguée chargée de la transition numérique et de la réforme de l’administration Ghita Mezzour et des représentants des centrales syndicales”, indique le communiqué du département du chef du gouvernement.

S’agissant des revendications des syndicats, les deux parties ont insisté sur la nécessité de la préparation d’une approche participative, ainsi que l’institutionnalisation du dialogue.

Ainsi, les centrales syndicales représentées lors de la réunion, notamment l’UMT, l’UGTM et la CDT ainsi que la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), se sont mises d’accord avec l’Exécutif sur :

  • La formation d’une commission de dialogue présidée par le chef du gouvernement et composée des secrétaires généraux des centrales syndicales les plus représentatives de la CGEM et des ministres concernés.
  • La prise, par le gouvernement, de mesures en vue de maintenir le pouvoir d’achat, en subventionnant de nombreux secteurs sociaux et productifs et en lançant des dialogues sectoriels.
  • L’examen du projet de loi organique relative au droit de grève et du projet de loi relative aux organismes syndicaux.
  • La rectification du Code du travail.

Pour rappel, le gouvernement Akhannouch a déjà signé deux accords avec les syndicats les plus représentatifs des secteurs de l’enseignement et de la santé.

à lire aussi