L‘urgence est de mise. Dans des propos publiés ce 12 janvier par Reuters, le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, alerte sur la “pénurie aiguë” de médecins et d’infirmiers que connaît le royaume. Selon le ministre, les hôpitaux marocains sont en besoin de 32.000 médecins et de 65.000 infirmiers.
Afin de pallier le manque d’effectif et de maintenir la lutte contre les effets de la pandémie au plus haut niveau, le Maroc envisage d’augmenter les salaires des travailleurs de la santé et de mettre en place différentes incitations fiscales afin d’attirer des investisseurs ainsi que des médecins étrangers, en plus d’encourager les médecins marocains à rester dans le secteur public.
À noter que le Maroc a déjà encouragé les entreprises étrangères à investir dans le système de santé marocain à travers des incitations fiscales et des aides de l’État destinées à ceux opérant dans les “déserts médicaux”.
Évoquant la situation sanitaire au Maroc, Khalid Aït Taleb a également indiqué qu’il était peu probable qu’un confinement complet soit rétabli. “Cependant, un nouveau resserrement des mesures restrictives dépendra de l’évolution de la pandémie”, a-t-il prévenu.