L’AO lancé en avril 2021 par Al Omrane avait été déclaré infructueux, malgré la participation d’une demi-douzaine d’opérateurs nationaux et internationaux, dont AB Protection, Al Omra Group International, NETCOM, Sphinx Electric ou encore le français Cegelec.
Cette fois-ci, Al Omrane a mobilisé un budget plus conséquent : 20,3 millions de dirhams, soit 2,3 MDH de plus que l’année dernière. Une augmentation qui s’explique par le nombre de caméras prévues, en hausse par rapport au dernier appel d’offres. Il est question aujourd’hui de 310 appareils, contre 223 au printemps 2021.
Dans le détail, Al Omrane souhaite s’équiper de 238 caméras fixes intelligentes, 20 caméras PTZ (mobiles), 20 caméras de lecture de lecture des plaques, 30 caméras de reconnaissance faciale — en 2021, 38 étaient prévues — ainsi que deux caméras panoramiques intelligentes.
Le prestataire désigné devra s’acquitter des tâches consignées dans le cahier des prescriptions spéciales (CPS), qui incluent également la création d’un data center aux normes internationales situé sur la place Jemaâ El Fna et qui servira de centre des flux et d’analyse des images captées.
“La ville de Marrakech est déjà dotée d’un certain nombre de caméras de vidéosurveillance. L’objectif de ce projet est de permettre la sécurisation de plus de zones dans l’ancienne médina, principalement ses circuits qui sont touristiques pour la plupart”, nous avait expliqué Al Omrane à l’époque du premier AO.