Le nouveau projet de décision finale de la COP 26, publié vendredi, indique que cette révision doit être faite “en prenant en compte les circonstances nationales particulières”, ouvrant la voie à des aménagements pour certains pays.
Autre point d’orgue de ce document, les États sont invités à limiter les “financements inefficaces” aux énergies fossiles et à accélérer la sortie de l’utilisation du charbon “sans système de capture” de carbone.
Une formulation atténuée par rapport à la précédente version du texte qui appelait simplement à “accélérer la sortie du charbon et des financements aux énergies fossiles”.
À quelques heures de la fin de cette conférence qui doit officiellement s’achever à 18 heures, la question d’énergies fossiles continue donc d’animer les négociations, en particulier pour les pays producteurs ou ceux qui en dépendent pour leur production énergétique.
Selon certains observateurs, cette mention constitue tout de même une avancée puisque ces énergies, première source des émissions de GES, ne sont même pas mentionnées dans l’accord de Paris.
(avec MAP)