La campagne de sensibilisation initiée par l’association Jood qui milite pour les sans-abri a reçu un accueil mitigé. La phrase “pour son bien, ne lui donne rien” a parfois suscité l’incompréhension, notamment sur les réseaux sociaux. Cependant, au-delà des polémiques sur le procédé communicationnel de la campagne, le problème de l’exploitation des enfants est réel, et demande à être résolu. Pour certains adultes qui ont fait de la mendicité une profession, un enfant rapporte beaucoup plus dans la rue que dans une salle de classe. Entre 350 et 800 dirhams par jour, le gain journalier variant selon plusieurs facteurs, comme l’infirmité, le mois de ramadan, les jours de prière ou encore le nombre d’enfants.
C’est contre ce business que l’association Jood a dirigé son slogan de campagne “pour son bien, ne lui donne rien, #sa place_est_en_classe”. Le but : couper l’herbe sous le…