Nous sommes en 2009, à la fin d’un Conseil de gouvernement. Le Premier ministre Abbas El Fassi s’enquiert des préparatifs des prochaines communales prévues en juin. Le ministre de l’Intérieur, Chakib Benmoussa, évoque alors une circulaire pour interdire la transhumance. Autour de la table, l’audience est acquise à l’idée, mais le Premier ministre se montre prudent: la question n’étant pas à l’ordre du jour, “il faut prendre le temps d’analyser avant de prendre la décision”. C’était pourtant cela, le plan du PAM, faire une razzia dans nos communes en s’appuyant…