L’Istiqlal disputera la présidence de la Chambre des conseillers à Benchamach

L'Istiqlal a annoncé son intention de présenter un candidat à la présidence de la deuxième chambre du Parlement. Bien qu'aucun candidat n'ait été désigné, il se murmure qu'Abdessamad Qayouh pourrait représenter le parti de la balance lors de ce scrutin.

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Abdessamad Kayouh est officiellement candidat à la présidence de la Chambre des conseillers. (Tniouni/TelQuel).

Hakim Benchamach ne sera pas seul candidat à sa propre succession. Lors d’une réunion de son Comité exécutif le 18 septembre, le parti de l’Istiqlal a convenu de présenter un candidat pour la présidence de la Chambre des conseillers, quatrième fonction protocolaire la plus importante du Royaume. Le vote pour désigner le successeur de Hakim Benchemass doit se dérouler le 16 octobre prochain, trois jours après l’ouverture de la session d’automne du Parlement.

Citée par TelQuel Arabi, une source au sein de la direction du parti à la balance affirme que le Comité exécutif de l’Istiqlal penche pour une candidature de l’ancien ministre Abdessamad Qayouh, un de ses cadres. Selon les mêmes sources, une candidature de Naâma Miyara, patron de l’Union générale des travailleurs marocains (UGTM, affilié à l’Istiqlal) réputé proche du très influent Hamdi Ould Errachid, n’est pas à exclure.

Faute de se mettre d’accord sur le nom d’un candidat, le parti de la balance a décidé de reporter l’examen de cette question à une réunion prévue le 25 septembre.

Le PJD au secours du PI ?

Le parti de l’Istiqlal compte depuis longtemps sur un soutien du PJD pour battre Hakim Benchamach, mais cette donne semble avoir changé. «La question de soutenir le candidat de l’Istiqlal lors des élections du président de la Chambre des conseillers sera tranchée par le Secrétariat général», déclare à TelQuel Arabi Abdelali Hamieddine, membre de la direction du parti islamiste et de la Chambre des conseillers.

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Composée de 120 membres, la deuxième chambre du Parlement est dominée par le parti de l’Istiqlal et le PAM qui y disposent de 25 sièges chacun. Ils sont suivis du PJD qui compte 15 élus et de la CGEM avec 12. En plus de la présidence, c’est tout l’organigramme de la chambre qui sera chamboulé avec l’élection d’un nouveau bureau (vice-présidents, questeurs…).

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