En mer, on pouvait y passer sans les voir, y pêcher sans le savoir, et pourtant, sur le papier, elles étaient là : trois aires marines protégées (AMP), l’une en Méditerranée (“Alboran”), et deux autres sur la côte atlantique (“Mogador” et “Massa”).
Sur les cartes, ces “AMP” apparaissaient sous la forme de zones délimitées par tracé rouge, qui, de la côte à une distance de trois milles marins maximum (5,5 km), devaient préserver la durabilité de la pêche. Et d’après tous les experts que TelQuel a interrogés, certains ayant travaillé sur le projet de leur création, ces espaces n’ont eu de protégés que le nom.