Si nous ne changeons pas d’orientation d’ici 2020, nous risquons (…) des conséquences désastreuses pour les humains et les systèmes naturels qui nous soutiennent », a déclaré Antonio Guterres.
Son discours à l’ONU survient trois jours avant un sommet mondial inédit pour l’action climatique qui doit réunir à San Francisco des milliers d’élus, de maires, de responsables d’ONG et d’entreprises.
« Il est impératif que la société civile –jeunes, groupes de femmes, secteur privé, communautés religieuses, scientifiques et mouvements écologiques dans le monde– demande des comptes aux dirigeants », a insisté le secrétaire général des Nations unies.
En dressant un tableau noir des menaces pesant sur la chaîne alimentaire et l’accès à l’eau, M. Guterres a martelé que le monde faisait « face à une menace existentielle directe » et au « plus grand défi » de l’époque.
« Le changement climatique va plus vite que nous », a-t-il relevé. « Nous avons les outils pour rendre nos actions efficaces mais nous manquons –même après l’accord de Paris– de leadership et d’ambition pour faire ce que nous devons faire », a-t-il déploré.
Ainsi, « nous devons arrêter la déforestation, restaurer les forêts détériorées et changer notre manière de cultiver ». Il faut aussi revoir « la manière de chauffer, de refroidir et d’éclairer nos bâtiments pour gaspiller moins d’énergie ».
Antonio Guterres a rappelé qu’il organisera à l’ONU un sommet mondial sur le climat en septembre 2019, soit un an avant l’échéance imposée aux signataires de l’accord de Paris de 2015 pour s’acquitter de leurs engagements.
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